Amiante & HAP dans les enrobés routiers, les risques sanitaires - 11/10/2016
Les cancers professionnels représentent une part importante des nouveaux cas de cancers chaque année en France.
Plus de 3000 nouveaux cas de cancer du poumon ou de la vessie par an.
Ils sont principalement dus à l’exposition à l’amiante et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
L’amiante naturel un véritable danger :
On retrouve l’actinolithe minérale dans les granulats des enrobés. Elle est susceptible de produire des fibres dangereuses pour la santé lors des travaux routiers. Découvert en 2012 cet fibre d’amiante naturel a entrainé une réglementation contraignante, mettant les professionnels, tout corps de métier confondus, au pied du mur. Il y’a 3 ans les forces publiques ont mis en place des plans de préventions afin de limiter le risque d’exposition aux poussières d’amiantes naturels et aux hydrocarbures présents dans l’air aux moments des travaux sur les enrobés bitumineux.
Comme le prévoit le code du travail - articles L.4511 et L.4531- une évaluation des risques et un signalement des produits dangereux doivent être mis en place avant les travaux de fraisage, la démolition des chaussées ou encore les découpes ou comblement des nids de poule pour toute voie routière faite avant 1997. La circulaire de mai 2013 oblige également les maitres d’ouvrage et les donneurs d’ordre des chantiers à prévoir l’extraction et l’évacuation des déchets à risque.
Des chantiers sensibles et compliqués :
La première action consistera en un prélèvement par carottage qui sera analysé en laboratoire. L’entreprise de diagnostics, professionnelle et certifiée conseillera la stratégie adaptée et guidée par l’Institut des Routes, Rues et Infrastructures pour la Mobilité (IDRRIM). En plus d’assurer la sécurité de ses ouvriers sur le chantier, le Maitre d’Ouvrage routier demandera un arrêté préfectoral de fermeture de la voie étudiée, pour protéger les passants de tout risque sanitaire. On comprend mieux pourquoi la majorité des plans de retrait spécifique se déroulent la nuit.
Ces précautions ont entrainé des nombreux retards sur les chantiers publics, car entre les prélèvements, le temps des analyses et le nombre d’ouvriers qui ont fait valoir leur droit de retrait, la majorité des travaux concernés ont été stoppés. Les nouvelles recommandations sont attendues impatiemment pour le premier trimestre 2017.
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